GAS souhaitait avec ses partenaires réaliser des témoignages, portraits, de femmes contextualisés et situés. Nous souhaitions faire parler les concernées sur des sujets comme la scolarité, le travail, l'amour… Nous voulions donner la parole à des filles, des femmes et ne pas parler en leurs noms. Nous voulions réaliser des outils pédagogiques à diffuser lors de nos interventions qui soient diffuseurs de la parole de concernées et nous y sommes parvenues grâce aux productions d'artistes, de lycéennes et de femmes. Nous avons collaboré avec la compagnie brésilienne « Companhia do Nariz Inquieto- Teatro e Palhaçaria » pour une captation vidéo d’un spectacle de clowns féministe qui questionne le genre dans les contes.
Nous avions 3 principaux objectifs : visibiliser et donner la parole aux femmes, sensibiliser les publics et ne pas hiérarchiser les points de vue. Pour le premier objectif nous souhaitions réaliser des témoignages de femmes en France et au Brésil, diffuser ces témoignages et réaliser un outil pédagogique à utiliser lors des ateliers. Pour sensibiliser les publics, nous voulions réaliser un événement grand public, mettre en place 15 ateliers auprès de scolaires et animer une formation sur les questions de genre et violences sexistes et sexuelles. Enfin, nous voulions proposer un outil qui donne à voir des femmes et des témoignages dans une approche transnationale.
La problématique générale est celle de l'organisation patriarcale des sociétés et des violences faites aux femmes. Notre projet souhaite donc s'inscrire dans la lutte contre ces oppressions.
Par ailleurs, notre initiative est née de plusieurs constats, résultats suite à différents projets. La question du genre et des violences sexistes est une thématique demandée par les établissements scolaires et que les jeunes souhaitent aborder. La rédaction du rapport « Genre » a questionné les pratiques de GAS ainsi que de nos partenaires et nous avons constaté qu'un travail est à réaliser pour s'approprier ces questions. Enfin GAS depuis plusieurs années donnent la parole à des personnes concernées notamment sur les questions de féminisme et/ou lgbtqia+. Il est essentiel que les outils pédagogiques soient contextualisés, réalistes et donnent la parole aux concernés. Les personnes qui les reçoivent ainsi ensuite sont plus impliquées et impactées que lors de la découverte d'outils et de représentations totalement fictives. Sans tomber dans le cutluralisme, nous tiendrons compte de spécificités des contextes et de la complexité des manifestations du sexisme dans nos sociétés.
Au local nous avons pu compter sur les partenariats suivants :
– Etablissements scolaires : Lycée La Hotoie et Lycées Delambre et Montaigne où nous avons réalisés les ateliers
– L’association APAP Centre ressources Etouvie où nous avons réalisé des ateliers auprès d’un groupe de femmes
– Cité Carter et Les Bavardes, 2 associations locales avec qui nous organisons le festival Witches Week durant lequel nous avons exposé les création et réalisé des ateliers
Public lycéen.nne, des femmes dans des ateliers, des professionnels.lles lors de formations et le grand public lors de festivals.
Visibiliser et donner la parole aux femmes : réaliser des témoignages de femmes, publier ces témoignages et réaliser un outil pédagogique pour des ateliers;
Sensibiliser les publics : réaliser un événement grand public, mettre en place 15 ateliers auprès de scolaires, animer une formation sur les questions de genre et violences sexistes et sexuelles;
Ne pas hiérarchiser les points de vue : proposer un outil qui donne à voir des femmes et des témoignages dans une approche transnationale.
Pour sensibiliser les publics : 12 interventions auprès de scolaires en plus des interventions qui ont permis la création des outils, 1 festival + des forums, 1 atelier auprès de professionnels.lles et bénévoles ECSI
Au niveau local cette initiative a permis de consolider des partenariats et/ou d'en créer de nouveaux. Ce projet a également permis au public de prendre conscience de l'universalité malheureuse du sexisme et de la convergence des problématiques rencontrées par les femmes du lycée ou en dehors, adolescentes et/ou adultes , en France ou au Brésil. Ça a permis également d'ouvrir des espaces de discussions et de donner la parole et la possibilité de se représenter aux concernées. Enfin, ce projet a permis d'envisager pour 2022 la poursuite d'actions sur demande des publics et de continuer la diffusion de l'outil créé avec notre partenaire brésilienne.
Projet Réalisé
Date de début : janvier 2021
Date de fin : décembre 2021
Pays d’intervention : France
Localité : Amiens
Secteur(s) d'intervention : Action sociale, Éducation, Éducation à la citoyenneté mondiale
Objectif(s) de Développement Durable
Budget : 7200€Financeur(s) régional(aux) : Lianes coopération, Récital
Financeur(s) national(aux) : Fonjep
142 Rue Baudoin d'Ailly, 80000 AMIENS
Représentant : Mme Astrid Mangeolle (Directrice)
L’association a pour mandat la réduction des inégalités. Elle se fixe comme objectif l’amélioration de la qualité de vie et du tissu social, tant dans ses projets à l’international (au Bénin, mais également dans plusieurs pays européens et méditerranéens : Angleterre, Allemagne, Italie, Maroc, Moldavie, Slovénie, Portugal) qu’au niveau local (en Picardie et Ile de France).
Lianes coopération – Réseau régional multi-acteurs de la coopération internationale des Hauts-de-France.
Le réseau fédére l’ensemble des acteurs de la coopération internationale de la région sans distinction de statut juridique. Ensemble ses membres élaborent des stratégies communes, montent en compétence, dialoguent avec bailleurs et pouvoirs publics et mutualisent leurs actions.
Bureaux à Lille
S/c MRES (Maison régionale de l'environnement et des solidarités)
5 rue Jules de Vicq – 59 000 LILLE
Bureaux à Amiens
Espace Somme
6 rue des Hautes Cornes – 80 000 AMIENS